Fascinations Créatives
Je suis tres occupée. J’ai enregistré ma micro-entreprise :
Et maintenant, j’essaie de créer une boutique en ligne. L’apprentissage est long, notamment sur la présentation des produits, les prix, les marchés, les réseaux sociaux, et la production de macramé elle-même. Je ne sais pas quand je serai prête. Mais j’aime ça.
Le macramé de mon logo a deux accents : aigu et grave. Grave comme le macramè italien, aigu pour le macramé des autres pays européens.
En pensant à la dentelle aux fuseaux, où des épingles arrêtent les fils pour que la dentelle suive un motif, j’ai eu envie de faire cette expérience avec le macramé.
Le résultat me plaît beaucoup. J’espère que la rigidité du fil ciré se maintiendra dans le temps.
Il y a quelque temps, j’ai vu une photo d’un coquillage en macramé, réalisé par l’artiste italienne Diana Poidimani.
J’en suis tombée amoureuse et j’ai essayé plusieurs fois de le faire, défaire et refaire. J’en suis maintenant à ma cinquième tentative et j’aime le résultat.
J’aime la structure des éventails en dentelle margarete, cela me rappelle le filigrane naturel des feuilles.
Avec quelques épingles et beaucoup de patience, j’ai réalisé cette expérience.
Maintenant que j’ai la forme et les proportions, je veux essayer de la développer davantage.
Il s’agit de mon dernier travail. J’ai rassemblé des éléments provenant de différents tutoriels disponibles sur internet.
J’ai cette idée en tête depuis que les jonquilles sont apparues dans mon jardin.
Cela m’a pris du temps, mais je peux enfin les apprécier dans leur jaune ensoleillé.
Une autre de mes grandes fascinations est celle des perles en papier.
J’enroule et enroule des bandes et puis j’adore le mélange de couleurs et de formes qui en ressort.
Regardez!
Le macramé vous amène souvent à commencer quelque chose dont vous ne savez pas où cela vous mènera.
J’aime le parcours.
Ici, par exemple, j’ai commencé par faire des éléments colorés et alambiqués qui ne s’épanouissaient en rien de vraiment concret.
Puis un jour en lisant un article sur les nœuds chinois, j’ai découvert le nœud bouddhiste Pang Chang qui symbolise le cycle de la vie, sans début ni fin.
J’ai aimé le concept et de l’élément macramé du nœud Pang Chang ce collier est né.
Partageant ma passion du macramé avec une amie, nous avons fini par parler des bijoux traditionnels et colorés des femmes Masai. Alors moi aussi j’ai eu envie d’essayer de faire un collier très coloré.
Elle est là!
J’ai d’abord fait un échantillon pour obtenir la taille et la forme des triangles à portée de main. Ensuite, j’ai dessiné un motif sur une feuille de papier que j’ai suivi en épinglant les fils.
Un gros travail… il m’a fallu deux semaines pour terminer.
Mais quelle est la joie que je ressens à vous le montrer ici.
J’aime les fleurs. Chaque printemps, je me sens renaître. Ici en Hollande où j’habite, les fleurs commencent à apparaître fin février. Des bulbes qui ont dormi sous terre tout l’hiver poussent soudain des crocus violets, des jonquilles jaunes, des tulipes rouges et roses: Cést une fête.
Donc j’essaie aussi de temps en temps de faire apparaître des fleurs avec du macramé’.
Ces colliers sont fabriqués avec la technique ‘Margaretespitze’.
La dentelle Margarete a été inventée et enseignée par Margarete Naumann, en Allemagne au début du XXe siècle et consiste à rassembler plusieurs fils en faisceaux, qui sont progressivement séparés et fusionnés a noveau pour former des feuilles, des éventails et de multiples motifs.
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